« Le reste du monde n’existe pas » de Cédric Calandraud
Portraits d’une belle jeunesse rurale
Le photographe Cédric Calandraud a arpenté la Charente pour en saisir les vies adolescentes. Il en résulte un formidable livre photo.
C’est dans un de ces patelins nichés entre Angoulême et nulle part, là où l’arrêt de bus sert de point de rencontre à la bande de copains du samedi après-midi, que Cédric Calandraud, photographe documentaire, a mené son enquête. Il en a tiré le formidable Le reste du monde n’existe pas, un livre à la facture soignée qui comprend 80 photos en noir et blanc. Le choix de l’éditeur de regrouper les légendes et de rejeter à la fin le texte de l’auteur ainsi que l’entretien croisé des sociologues Yaëlle Amsellem-Mainguy (Les Filles du coin, Presses de Sciences Po, 2021) et Benoît Coquard (Ceux qui restent, La Découverte, 2019) laisse la part belle à l’iconographie.
« Le reste du monde n’existe pas », de Cédric Calandraud, Loco, 150 p., 45 €. Ce livre est accompagné d’un texte retraçant ces cinq années d’enquête, d’un entretien avec les sociologues Yaëlle Amsellem-Mainguy et Benoît Coquard et d’une mise en perspective politique de ce travail contre l’invisibilisation de la jeunesse rurale par Félix Assouly et Salomé Berlioux.
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